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Biographie

2020-21 – Sortie du disque Trio Utgé-Royo au Triton…
Un double album en public avec Léo Nissim et Jean My Truong

Un chemin…

Auteur, compositeur, musicien, interprète, comédien, traducteur… Serge Utgé-Royo, d’origine catalano-castillane, né à Paris, chante ses propres chansons. Il aime aussi emprunter au répertoire de la mémoire sociale internationale ses plus beaux chants… Et interprète, à l’occasion, pour le plaisir et leurs contenus, des chansons de Léo Ferré, Georges Brassens, Jacques Debronckart, Victor Jara, Pete Seeger, Lluis Llach… Il s’est d’abord accompagné à la guitare, au bombo chilien, puis s’est entouré de remarquables et estimés compagnons de musique ; parmi eux, Léo Nissim, Jean My Truong, Jack Thysen, Jack Ada, Francis Danloy, Pascal Sarton, Jacques-Ivan Duchesne, Jean-Pierre Malmedier, Philippe Leygnac, …

18 albums, 2 DVD, plusieurs livres, des chansons pour le cinéma, des milliers de scènes et quelques participations à des disques collectifs…

Ceux qui suivent Utgé-Royo saluent la voix puissante et nuancée, les mots choisis avec minutie, les mélodies colorées, souvent jazzy ou teintées d’accents latino, la présence et l’émotion sur scène, un désir absolu de communiquer… Son univers est fort, tissé d’amour et de fraternité ; le regard est celui d’un citoyen observant sa planète, infatigable rêveur, qui vit, cherche à comprendre, sourit, se moque, s’insurge, aime la vie, les humains… et chante ! Ses textes disent une réalité souvent violente, absurde, révoltante ; elles évoquent la vie des petites gens, l’histoire des hommes et des femmes, avec ses belles utopies, avec ses tempêtes aussi… Et si l’espoir hésite parfois, il est têtu, et la vie est bonne à prendre et belle à partager…
Les médias se sont peu à peu intéressés à cet artiste dont le public ne s’est jamais éloigné. On a commencé à le comparer aux « grands frangins » Ferré, Brassens… Et puis, à force de remplir les salles, les portes des rédactions se sont entrouvertes. On l’a vu et entendu sur France 2, France 3, France Inter, Europe 1, RFI, France Culture… Le Monde, Libération, Marianne, Le Canard enchaîné, Le Nouvel Obs… ont chroniqué ses disques et spectacles. On a commencé à vraiment parler de lui, de son travail, de son expression, de ses choix, originaux et éclectiques, du plaisir de l’entendre et de le voir sur scène.
Aujourd’hui, pour certains, Serge Utgé-Royo est une énigme : il est la preuve qu’il existe un sentier artistique hors du show-biz, en marge des circuits commerciaux, loin des modes et de ses raccourcis… La preuve que la belle chanson existe,
entre révolte et poésie, et qu’un public, curieux et exigeant, ne s’y trompe pas.
Les textes et les chansons, la voix et l’interprétation de la comédie humaine… L’immense respect de l’artiste pour les hommes et les femmes de sa petite planète… Le refus de penser que les chansons ne servent qu’à faire passer le reste…
Le désir têtu de parler de toutes les couleurs de la vie, les grises et les blanches, les noires et les rouges…

Des jalons

Serge Utgé-Royo se produit sur les scènes européennes depuis 1975, de Paris à Berlin, passant par l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Suisse… Une tournée en Belgique l’entraîne en 1980 à Liège ; la « cité ardente » le ravit, l’adopte… et le retient 13 ans ! Il rentre à Paris dans les années 90, où il vit à présent et chante très régulièrement. Il a connu les belles heures de nombreux théâtres et festivals, parmi lesquels :
Paris : L’Européen, le Trianon, le TLP Déjazet, le Cabaret sauvage, le Vingtième théâtre, le Divan du Monde, le Palais de la Mutualité, le Trévise, le Café de la Danse, l’Alhambra…
France : le Train-Théâtre à Valence, le Toursky de Marseille, le Fémina à Bordeaux, le TNT à Toulouse, la Salle Paul-Fort à Nantes, la Salle Jeanne d’Arc à Saint-Étienne, le Minotaure de Béziers, des centres culturels : Saint-Pierre-des- Corps, Beaucourt, Forcalquier, Lyon, Montluçon, Venelles, Carpentras, Lorient, Tréguier, Poitiers, Saint-Martin-de-Bréhal, Carcassonne, Vauvert, Civray, Le Haillan, Trébeurden, Lille, Cahors, Prades, Montceau-les-Mines, Auch, Nancy, Auxerre, Carmaux, St-Jean-de-la-Ruelle, Perpignan, Narbonne, Agneaux, Limoges, Isle…
Festivals : Francofolies de Spa, Printemps de Bourges, Avignon, Barjac, Lormes, Festi’Val de Marne, Festival Ferré d’Italie, Jours Ferré, Printemps des poètes, Rencontres Brel, Rallye Chansons-Bruxelles, Georjacléo, Chantons sous les Pins, Colères du présent-Arras, Festival Ferré de Gourdon, Charleroi chansons, Une chanson peut en cacher une autre, On connaît la chanson, Montcuq, Les Voix de la Méditerranée-Lodève…
Suisse : Lausanne, Genève, Saint-Imier, Sierre, Delémont, Saignelégier, Burgdorf, La Neuveville…
Belgique, Liège : le Théâtre de la Place, les Chiroux, La Cité miroir, Le Moderne, Le Parc… ; Bruxelles : Le Botanique ; des centres culturels : Seraing, Mons, Angleur, Namur, Welkenraedt…

Des repères discographiques

Trois disques 33 tours, quelques 45 tours, dix-huit CD, deux DVD, l’un est un portrait signé Bernard Baissat, l’autre s’intitule « En concert… », de nombreuses participations à des disques collectifs ponctuent le parcours discographique de Serge Utgé-Royo. Plusieurs de ses chansons sont reprises, souvent Amis, dessous la cendre, Juillet 1936, Sur la Commune, Una nube hispana, Une énorme boule rouge…
Tandis que L’espoir têtu continue d’emmener le groupe sur les routes de la francophonie, alors que Memorias ibéricas replonge dans les racines de l’exil familial (parents républicains espagnols) et l’entraîne sur les rives ibères, l’album La Longue mémoire, sort en 2019… et voici que le 18e disque, Trio Utgé-Royo au Triton, avec Léo Nissim (piano) & Jean My Truong (batterie), paraît fin 2020-2021 (en public, double CD)…
L’album Serge Utgé-Royo chante Léo Ferré, d’amour et de révolte a été réalisé avec la complicité de la famille Ferré et des Éditions La mémoire et la mer.
Les volumes 1, 2 et 3 des Contrechants de ma mémoire, dont les pochettes sont illustrées par TARDI, ont longtemps été classés « Indispensables » par les disquaires Fnac… Le volume 3, consacré à la Commune de Paris, reçoit le Prix de l’Académie Charles Cros. Ces 3 volumes ont donné naissance à des coffrets, regroupant les 3 CD.
Le conte musical tout public, L‘Arc-en-ciel des hommes est un double album illustré par Gibbon, qui raconte en chansons l’histoire singulière de nos origines, la séparation des continents, les couleurs de nos peaux et célèbre la nature et le vivant.

Tous les CD et DVD sont produits par Édito Musiques – Noir coquelicot et sont distribués physiquement et numériquement.

Et aussi…

Au théâtre, il interprète (et chante) Bertolt Brecht, L’opéra de quat’sous, Kateb Yacine, La guerre de 2000 ans, Armand Gatti, Paroles de la Nueve, Jean-Claude Grumberg, notamment Les vacances, qui font aussi l’objet d’adaptations pour le cinéma de télévision…

Au cinéma, plusieurs de ses chansons illustrent des films, tels Watani, un monde sans mal du réalisateur mauritanien Med Hondo, Un autre futur de Richard Prost, La Retirada du catalan Felip Solé…  Fin 2021, la chanson Amis, dessous la cendre donne son titre à un film documentaire, réalisé par le collectif Les amis d’abord, sur la fin du franquisme en Espagne.

Côté livres… Il a écrit un roman historique, Noir coquelicot (Encrage, puis, Édito Lettres, 3e édition), des recueils de poésie, dont Confessionnal de chiffon, le conte Masupa (Ed. Tétraslyre) qui inspirera le conte musical L’Arc-en-ciel des hommes. En 2005, l’éditeur Christian Pirot choisit 80 de ses textes pour sa Petite collection chanson et publie L’espoir hésite, avec des dessins de Tardi et Gibbon, une préface de Didier Daeninckx, une postface de Francis Chenot…
Le recueil de nouvelles La griffe et le velours est publié chez Édito Lettres.
La nouvelle Lambeaux de guerre paraît dans le recueil de nouvelles Brigadistes !, publié par les éditions du Caïman, aux côtés des contributions de Didier Daeninckx, Patrick Amand, Cali, Jean Ortiz, Roger Martin, Gilles Del Pappas, Jean Ortiz, Tomas Jimenez, etc. La nouvelle Pauvres fraternités figure dans le livre Catalans ! (éditions Arcane 17), avec Diego Arrabal, Maïté Pineiro, Pierre Domenges, etc.  Noires hirondelles, chasseurs tricolores, qui met en scène May Picqueray, figure au sommaire de C’est l’anarchie ! aux Éditions du Caïman, bien entourée des contributions de Gérard Mordillat, Patrick fort, Tancrède Ramonet, Normand Baillargeon, Michèle Pedinielli, etc.
La lionne et le géographe, est publiée au Caïman dans le recueil Vive la Commune !

Traducteur, Serge Utgé-Royo travaille avec les éditions du Cherche-midi et la parution française (et son adaptation) La Nueve, 24 août 1944, ces républicains espagnols qui ont libéré Paris est une référence sur le sujet. En 2018, le livre de Federica Montseny, Pasión y muerte de los Españoles en Francia paraît sous le titre Révolutionnaires, réfugiés et résistants – Témoignages des républicains espagnols en France 1939-1945.

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