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Mais que fait-il donc ? 

Serge Utgé-Royo se consacre à présent à l’écriture.
Il vient de terminer un roman historique, commencé il y a quelques années, mais que les tournées et autres activités chansonnières avait privé de développement et de fin.
Celles et ceux qui le suivaient sur scène ne seront pas surpris d’apprendre que ledit roman s’intitule « Un nuage espagnol » et qu’il débute en février 1939 pour s’achever en juin 1945. Serge y met en scène « un anarchiste catalan, une socialiste de Castille », une poignée d’Espagnol(e)s, un Cubain et quelques Français(e)s,  qui ont « dans le crâne de drôles d’idées » de liberté, d’amour et de paix. Qu’importe le nombre, celles-ci et ceux-là vont résister par tous les moyens à l’horreur qui s’est abattu sur l’Europe et le monde…
Pour le moment, le manuscrit est « soumis » à un éditeur… Nous donnerons des nouvelles ici.

Serge Utgé-Royo a également mis la touche finale à un autre roman, « Les enfants de l’apothicaire », ébauché il y a quelques années et dont l’action principale se situe à Liège, la Cité ardente…
Il continue d’accompagner les éditions du Caïman en leur livrant régulièrement des nouvelles. Le prochain recueil paraîtra début 2026 et célébrera le Front populaire tout autant que le Frente popular de 1936… pour des lendemains qui auraient dû chanter !

Sur une scène, c’est beaucoup plus rarement que l’on retrouve Serge, où il fait des participations amicales (soutien à Julian Assange à Paris, cabaret Fassotte à Liège, aux côtés du Mrap ou d’Amnesty international…).
Autant que son souffle le lui permettra, il en fera encore…

En attendant, on peut écouter ses disques, lire ses écrits, le croiser au hasard d’un chemin ou d’un salon du livre…

On peut entendre ses chansons, reprises par de nombreuses chorales et de multiples chœurs de France et de Belgique… Et si l’on se balade sur la toile, on trouvera au détour d’un « tube » ou d’un lien, la captation d’un de ses spectacles ou bien une interprétation originale, assez proche ou plus lointaine, de l’un de ses couplets…

Enfin, on est libre de chanter, seul ou en groupe, pour soi ou à tue-tête !
 » Amis, dessous la cendre, le feu va tout brûler. La nuit pourrait descendre dessus nos amitiés…  » 
« Juillet 1936, dans les casernes catalanes… »
« Si de chaque goutte de sang, versée par un enfant, jaillissait un coquelicot… La Terre ne serait plus bietôt qu’une énorme boule rouge, una enorme bola roja
« Un anarchiste catalan, une socialo de Castille sont venus faire leurs enfants à quelques pas de la Bastille… »
« Compagnons de rimes et de notes… »

Et tant d’autres refrains, qui ne sont peut-être pas que du vent…  À VOUS !

Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont manifesté. Sachez bien qu’un petit mot, un petit signe d’amitié seront toujours bienvenus.


Billet d’humeur…

Une maladie hideuse et millénaire

Cette population, dans le pays de France, qui suit aveuglément, avec une joie absurde, sadique et cynique,
les hommes et les femmes qui utilisent l’anathème, la malédiction,
l’accusation contre de prétendues « hordes étrangères envahissantes »
– qui tentent désespérément de trouver la vie
et la survie sur le sol libre français et-ou européen…

Ces êtres perdus et gonflés de haine, de mépris et de désir d’excommunication
sont les descendants, les cousins germains,
les ancêtres
de ceux et celles qui tressaillaient de bonheur diabolique
au pied des estrades des bourreaux, lorsque l’on martyrisait, démembrait et tuait
les malheureux et malheureuses condamnés
des époques obscurantistes
des sociétés passées…
et parfois encore à passer et disparaître.

Cette population qui demande l’expulsion des plus précaires hors de nos havres de paix est malade…
Cette maladie s’appelle le racisme, la xénophobie et la haine ordinaire, ignorante et imbécile…
Elle est hideuse et millénaire.
Ceux et celles qui la manipulent sont semblables
aux fous de dieux d’hier et aux seigneurs féodaux qui les utilisaient.

J’attends une Renaissance de culture nouvelle, une Révolution fraternelle nouvelle,
un Conseil de la Résistance nouveau,
une exaltation de la vie, du partage et de la fraternité.
C’est beaucoup espérer ; c’est peu demander.
                                                                                                                          (Serge Utgé-Royo, à Paris, octobre 2024)

Lire un autre billet d’humeur (2020).     Quelque part en pays d’abondance


Le dire en chantant… Tous les disques sont disponibles sur ce site

Le dernier album paru est enregistré en public, « Le Trio Utgé-Royo au Triton… »
Dans une pochette cartonnée 3 volets, 2 CD, 23 chansons, 1 h 40 de musique et de mots, un livret de 40 pages…

Des chansons récentes créées par le trio (La longue mémoire, Comme un coquelicot la révolte…), d’autres plus anciennes revisitées par Serge pour le texte (Tout le sang du monde 2020) et par le trio pour l’orchestration (Juillet 1936, Il a tant plu…), quelques reprises signées Jacques Brel (Jaurès), Boris Vian (À tous les enfants), Léo Ferré (Flamenco de Paris), Albert Vidalie et Stéphane Golmann (Actualités)… Et vos voix mêlées, vous qui aviez pu nous rejoindre au Triton en cette fin d’hiver -2020- sans Covid, reprenant avec Serge, Amis, dessous la cendre…

Production Édito Musiques – Noir coquelicot – Prix TTC : 18 €        COMMANDER

Le trio Utgé-Royo
Serge Utgé-Royo, Léo Nissim & Jean My Truong,
compagnons de musique et de scène, croisent leurs histoires et mêlent leurs racines d’exils, leurs mots et leurs notes, leurs souvenirs et leurs influences, hispaniques, latines, orientales, leurs inspirations aux accents et aux rythmes jazz ou blues, latinos ou classiques, traditionnels ou contemporains… Des musiques simples et riches, mélodieuses et orchestrées pour mieux servir le verbe, souligner les mots, partager leurs révoltes, leurs sourires, leur amour de la vie et des humains et humaines, autant que leur espoirs têtus, envers et contre tout…

Écouter la chanson
Tout le sang du monde (version 2020)

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